Pour la partie 1, c’est par ici
Pour une enfance heureuse…
La découverte de Catherine GUEGUEN, et notamment la lecture de son livre Pour une enfance heureuse : repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau, chamboula tous les à prioris que je pouvais garder de l’éducation que j’avais reçue plus jeune.
Ce livre met en lumière les bienfaits de l’éducation respectueuse, de l’empathie et du maternage, notamment sur le développement du cerveau de l’enfant dès son plus jeune âge et des capacités cognitives qui en découlent – c’est à cette occasion que j’ai découvert l’une des plus grosses erreurs commises par les parents, à savoir qu’ils pensent inconsciemment qu’une fois qu’il sait marcher, un enfant est indépendant, et capable de faire des « caprices » et de se calmer tout seul en cas de colère.
Ce livre met aussi en avant les conséquences néfastes que peuvent avoir les VEO – violences éducatives ordinaires sur l’enfant et l’adulte qu’il deviendra.
Bref, après cette lecture – que je recommande à toute personne intéressée par le sujet – je ne me suis plus jamais posé la question : « Dois-je accourir à chaque pleur ? » Ma fille avait 2 mois et demi, la réponse était bien évidemment « oui », même si ce n’était pas toujours facile, même si elle pleurait beaucoup, même si elle se réveillait plusieurs fois la nuit, même si j’étais épuisée car elle ne faisait pas de sieste en journée.
Et ensuite…
Et puis, ma fille a commencé à moins pleurer à 3 mois (merci les dizaines de sites faisant référence à la fameuse période des 100 premiers jours de pleurs, qui m’aidèrent à tenir).
Puis à ses 4 mois vint l’heure de la reprise du travail et de l’intégration en crèche, de l’arrivée des siestes (ouf), de la comparaison avec les autres mamans. Il faut dire que je me sentais un peu à part, notamment car j’allaitais ma fille et que j’étais la seule à faire dormir mon enfant sur moi lors des siestes le week-end, en mode « koala ». C’était une activité que j’adorais et je ne regrette pas d’en avoir profité.
Depuis la naissance de mon enfant, j’ai donc fait ce que j’aime, naturellement, à savoir : allaitement jusqu’à 13 mois, portage, toujours d’actualité d’ailleurs (je ferai certainement un article sur ce sujet), douceur, empathie, le moins possible de cris (bien sûr cela arrive en cas de grosse fatigue et perte de patience, mais très très rarement) et bien sûr pas de tape, claque, fessée ou autres, tel est le choix que nous avons fait avec mon compagnon, et cela nous convient très bien 🙂